Vos ados kiffent la tektonik ? Comme Blanca Li, la chorégraphe andalouse survitaminée qui touche à tous les styles avec toujours la même grâce. Après le hip-hop, qu’elle a été une des premières à porter à la scène, elle est s’est laissée séduire par l’electro, l’autre nom de cette fameuse gestuelle qui a envahi toutes les cours d’écoles, de la maternelle à la terminale, il y a quelques années.

Un long poème fiévreux, un rêve halluciné, celui d’un enfant, un enfant qui… n’est pas comme les autres, un enfant malade, alité, confiné dans sa chambre pendant que ses camarades courent et jouent au grand air. Un enfant qui…, à 14 ans, décide de s’envoler de sa prison à l’éternelle odeur de médicament, un enfant qui découvre la forêt, les branches cassées, les feuilles mortes, les champignons à moitié recouverts de terre.

Géant ou Dieu, Princesse ou Docteur, à qui peut-on faire confiance? Découvrez les aventures de Mac dans un castelet qui se transforme en château. Une quête du Graal iconoclaste et parodique, où rien ne se passe comme l’on pourrait s’y attendre. Un spectacle au délicieux accent anglais lancé à toute brindezingue, au son d’une Chevauchée des Walkyries, wagnérienne et trafiquée.

Des petits cailloux, des brindilles, des feuilles, un monde miniature installé en bordure de chemin, petites constructions éphémères semblables à celles que s’inventent les enfants. Un minuscule personnage pointe son drôle de nez, une boule rouge, un nez de clown ? Il est tout petit, ressemble plutôt à une luciole, à un petit serpent, un animal primitif tenant dans la paume d’une main humaine.

Qui se souvient de son enfance ? Tout le monde… Des bribes de jeu, des éclats de rire, des bêtises cachées, des tristesses subites, des moments tendres, joyeux, insouciants… Qui se souvient de ce murmure dans un jardin ? Pss pss… viens, j’ai plein de choses à te montrer… une invitation irrésistible.

Un triste Monsieur Hulot routinier et casanier étire sa vie dans une cuisine tristounette. Un univers sombre et terne, à l’image de son propriétaire ? Ne vous fiez jamais aux apparences !

Même les tables et les placards en formica peuvent s’animer et se métamorphoser en instruments de musique, se mettre à danser une joyeuse sarabande. Car le petit personnage un peu falot a un jardin secret, minuscule grain de sable venant enrayer la mécanique bien huilée de son quotidien accaparant.

Hauts comme trois pommes, curieux de tout, ils tiennent à peine debout, balbutient quelques mots et ils vont – déjà – au spectacle !

Lovés dans un décor tout en douceur, un petit écrin de dentelle à leur mesure, les “tout-petits” écoutent, très attentifs, la poésie de Paul Valéry et de Robert Desnos, les calembours de Bobby Lapointe, la langue savante de Michel Leiris. Chuchotés à leur hauteur, ponctués par la musique, douce elle aussi, de la clarinette, les mots s’échappent dans une étonnante berceuse.

Vous pensiez connaître tous les cow-boys de l’Ouest américain ? Et bien non ! Vous n’imaginiez même pas, avant d’assister à ce Western hors du commun, qu’après John Wayne, Sergio Leone et Lucky Luke, le far-west avait aussi produit de curieux petits personnages de papier, des cow-boys, des indiens, des shérifs… !

Zik ? Bouuuuuuum !!! Batterie, guitares électriques, du rock, du vrai, mâtiné de bossa nova, de rap, de groove. Tout le monde danse, chante, reprend à tue-tête les paroles du plus célèbre des hit-parades, Savez-vous planter les choux ?, A la claire fontaine, Le bon roi Dagobert,…

Mona ne parvient pas à dormir. Alors elle se raconte une histoire. Elle se raconte l’orage, le grand orage, celui qui fait du bruit et qui déplace tout. Chaque fois qu’il y avait de l’orage, sa grand-mère venait près d’elle pour la rassurer et pour lui raconter une histoire très ancienne…

Ils sont trois, qui chantent, lisent et content, avec leurs voix, avec leurs gestes, pour un spectacle entièrement bilingue, en français et en langue des signes. Absolument synchrones, à deux mains, celles de la comédienne, et à deux voix, celles de ses deux comparses sagement assis derrière leur pupitre, ils racontent l’histoire d’Ysengrin et de Goupil le renard, celles de la Sorcière du placard aux balais et du Joueur de Flûte de Hamelin ou les aventures des Musiciens de la ville de Brême.

Foté - Blanc, Foré - Noir, un noir et blanc multicolore, un grand spectacle en technicolor tendre et époustouflant. Sur un marché de Conakry, des vendeurs ambulants vendent leurs étoffes, “traditionnelles, traditionnelles,… ”, appâtant les chalands dans un immense brouhaha.

Le ton est donné. Nous sommes en Afrique, sur une place écrasée de chaleur, enveloppée de poussière, entre débrouille, misère et joie de vivre. Attachez vos ceintures, le voyage est turbulent, grisant, décoiffant, porté par une troupe de jeunes circasssiens guinéens.

Splitch ! Splatch ! Splouch ! Oh ! L’eau est un instrument de musique… ! Pour en jouer, plongez à pieds, surtout pas joints, dans un bassin peu profond, munissez-vous, par exemple, d’un violoncelle et déployez tous vos talents de percussionniste. Le résultat est étonnant, musical, acoustique, drôle, immensément drôle.

C’est Charles Perrault qui le dit, en préambule de son célèbre conte : “ce qui les chagrinait c’est que le plus jeune était fort délicat et ne disait mot : prenant pour bêtise ce qui était une marque de la bonté de son esprit. Cependant il était le plus fin et le plus avisé de tous ses frères, et, s’il parlait peu, il écoutait beaucoup.”

Comme dans les meilleures productions d’un genre devenu culte, le polar à la française, ils portent de drôles de noms d’oiseaux ces charmants petits cochons…

Sur des dialogues ciselés, dignes de Michel Audiard ou de Frédéric Dard, Cochonou et Cochonette, les fiancés au coeur du drame, Mac Goret, le détective, et une inoubliable brochette de personnages dignes des Tontons Flingueurs se déchaînent autour d’une disparition inquiétante. Avec, pour seul indice, un message anonyme “j’aime le jambon et la saucisse”, pas vraiment rassurant.

Une occasion unique de croiser enfin, depuis le temps qu’on nous en parle, un trio d’extraterrestres. A y regarder de plus près, ils sont moins étranges que ce que l’on disait… Ils pourraient presque nous ressembler. Enfin… nous ressembler…

Nour est une enfant drôle et vive. Elle grandit auprès de Youmna, nourrice aimante, généreuse et douce. Sourde aussi. Nour apprend sa langue, celle que l’on appelle la langue des signes. A l’école elle apprend la langue des autres, celle que l’on parle avec la bouche. Et puis un jour Nour doit partir... Elle va rejoindre sa mère de l’autre côté de la mer.

Ici commence la traversée, dangereuse, angoissante. Nour abandonne sa vie d’enfant, s’apprête à traverser son adolescence. Quand elle aura atteint l’autre rive, elle sera une adulte, riche de ses histoires, de ses origines.

Magies et merveilles de la nuageologie une science toute neuve, à la portée des plus petits. Les enfants suivent une dame au savoir hors du commun, une nuageologue, grande spécialiste des nuages. Dans la pénombre, ils découvrent un nuage endormi. Tour à tour, le nuage devient poisson, oiseau, pommier... Passe un orage, suit la consolation d’un petit papillon. Le nuage éclot.