Le festival Folies d’O initialement prévu les 3, 4, 5, 9 et 10 juillet 2020 au domaine d'O dans l'amphithéâtre et annulé pour cause de crise sanitaire a pu être reporté à l'automne,
du 17 octobre au 23 décembre à l'Opéra Berlioz - Le Corum et au domaine d'O au théâtre Jean-Claude Carrière.

Voici le programme !

Les FOLIES ECLATEES Michel LEGRAND.

 

ATTENTION : pas de billetterie au domaine d'O mais directement sur le site de Folies Lyriques


LEGRAND ECRAN
CONCERT SYMPHONIQUE MUSIQUES DE FILMS
de MICHEL LEGRAND

17 OCTOBRE // 20H30
OPERA BERLIOZ - LE CORUM - DANS LE CADRE DE CINEMED

Les plus grandes pages de l’histoire du compositeur au travers d’un concert réunissant ses plus grands succès nés de son association avec Jacques Demy : Les Demoiselles de Rochefort, Peau d’Ane, Trois places pour le 26 … mais aussi des oeuvres qui l’ont rendu célèbre aux Etats Unis : L’Affaire Thomas Crown (Oscar de la meilleure chanson originale de fi lm pour « The Windmills of Your Mind »), Summer of 42, Yentl, F for Fake… En savoir plus

 



QUINTET MICHEL LEGRAND
18 DÉCEMBRE // 20H00
A 19H
THÉÂTRE JEAN-CLAUDE CARRIÈRE AU DOMAINE D’O
JAZZ

Durée 1h30

« Mais tous les Lilas, tous les Lilas de Mai, n’en finiront, n’en finiront jamais, de faire la fête au cœur des gens qui s’aiment » .
Comme un clin d’œil à ces paroles d’Eddy Marnay qui deviendront la toute première chanson dont Michel Legrand écrira la musique, le quintet voit le jour un soir de Mai 1983 à Toulon.
Pendant plus de trente ans, les thèmes et mélodies inaltérables du pianiste et compositeur résonneront dans le monde entier au son des cuivres et du jazz qu’il aimait tant.
Musiques de films, concerts de jazz, récitals, shows télévisés, Michel Legrand a touché à tout et tout donné, sans concessions, comme un enfant pressé, avide de croquer la vie et de chanter sa joie d’écrire.
L’éternel jeune homme rencontrera ses « demoiselles » à Rochefort pour la dernière fois en quintette en Juillet 2016 pour fêter les 50 ans du film de Jacques Demy.
Les Lilas de mai, n’en finiront jamais…
Michel Legrand a tiré sa révérence. C’est avec déférence que nous souhaitons prolonger la séance avec ce quintette formé des musiciens qui ont suivi son chemin tout au long de ces années.
L’idée peut-être aussi du désir de « jouer sur ses notes » comme on joue sur les mots et de lui dire humblement en pensée :
– « Écoute Michel… Qu’est-ce que tu en penses ? »

Denis Lelou

Pendant soixante ans, Michel Legrand épousera le monde du jazz dans sa pluralité, en expérimentant toutes les combinaisons, du trio au big band, du piano solo au quintet, en se frottant à des fi gures clés comme Sarah Vaughan, Toots Thielemans, Stéphane Grappelli, Ray Brown, Shelly Manne, sans oublier « l’axe cubain » avec Chucho Valdés et Arturo Sandoval. Les musiciens qui ont longtemps accompagné Michel Legrand : Hervé Sellin au piano, Claude Egea à la trompette, Denis Leloup au trombone, François Laizeau à la batterie et Pierre Boussaguet à la contrebasse, retraceront à travers ce concert ses grandes pages du Jazz
 

RESERVEZ
Plein tarif 20 € / Tarif réduit* 15€
En raison des mesures sanitaires en vigueur, un siège vacant entre chaque personne ou chaque groupe de moins de 10 personnes devra être respecté.


BILLETTERIE ET RENSEIGNEMENTS
www.folieslyriques.com ou par téléphone 07 49 25 69 39
ticketnet.fr, francebillet.com, fnac.com, digitick.com
Sur place les soirs de représentation.
 

LES PARAPLUIES DE CHERBOURG
22 & 23 DÉCEMBRE // 20H00
A 19H
THÉÂTRE JEAN-CLAUDE CARRIÈRE AU DOMAINE D’O
COMÉDIE MUSICALE

Durée : 2h00 avec entracte

NOTE D’INTENTION
Un drame en chanté
– C’est peut-être le bonheur qui me rend triste…
– Mais c’est bête.
Quelques années après Les Parapluies de Cherbourg, la chanson-titre des Demoiselles de Rochefort sera rythmée percutante comme une Catherine Deneuve saisissant une trompette. Mais dans Les Parapluies, c’est tout l’inverse : le thème principal s’épanche aux violons, et son plaisir est fait de mélancolie.
Chez Jacques Demy il y a du bonheur dans la tristesse, et de la tristesse dans le bonheur. Il veut, à travers un langage lyrique, « exprimer les sentiments avec une certaine intensité».
Mais il se garde en permanence du ridicule qui menace tout mélo. Puisque c’est un drame, il faut l’alléger. Puisque c’est un drame, il s’agit d’échapper à toute accusation de pathos lourdaud. Alors, Les Parapluies de Cherbourg seront parcourus de légers sourires et d’apparentes banalités. Et l’on voit ainsi une tragédie se construire au fil de situations terriblement concrètes, de dialogues simplissimes, de mots anecdotiques.
Au-delà des émotions, le mélange des opposés s’appliquera aussi aux couches sociales : un garagiste tombe amoureux d’une fille de la petite bourgeoisie, et leur histoire, pourtant absolument urbaine et réaliste, se voit parée de musique et de couleurs saturées dignes d’un conte de fées… Une trajectoire qui, comme la vie de Jacques Demy (dont le père était garagiste), va du gris du cambouis vers l’imagination du cinéma… Et le cinéma de Jacques Demy connaîtra le passage, justement, du noir et blanc vers la couleur.
La compagnie belge Ars Lyrica redonne vie aux Parapluies de Cherbourg sur scène, recréant ce mélange d’onirisme et de gravité : 15 chanteurs (accompagnés de 20 musiciens) se relaient, visibles sur scène ou à l’écran, la mise en scène basculant régulièrement entre la présence réelle des chanteurs et la vidéo filmée en direct, projetée sur une toile en format cinémascope. Les intérieurs (un salon, un magasin, une chambre), où tant de choses se jouent, et dont les murs droits semblent marquer l’espace délimité des conventions sociales et familiales, sont découpés grâce à un système de diaphragme, refermant le cadre de scène sur des zones réduites.
En 1964, la mention « en couleurs » est un argument de vente nouveau pour un film ! En clin d’oeil à cette époque où trois bandes de pellicule de tons différents permettaient subitement de colorer le cinéma, notre mise en scène (scénographie, costumes) glisse du rouge (pour la passion et la déchirure du Départ – Première partie) au vert (la grossesse durant L’Absence – Deuxième partie), et enfin au bleu (le blues du Retour – Troisième partie). Un drame en couleurs… comme pour faire plus facilement avaler la pellicule.
Lorsque Geneviève et Guy se revoient une dernière fois, il n’y a plus entre eux qu’une immense distance. Le vide absolu d’un avenir qu’ils n’ont plus à vivre ensemble. Leurs derniers mots ? Simples, positifs… banals.
– Toi, tu vas bien ?
– Oui, très bien.
Pour Ars Lyrica,
Patrick Leterme

Musique Michel Legrand Paroles Jacques Demy Direction musicale Patrick Leterme Direction artistique et conception du décor Mohamed Yamani, Patrick Leterme Mise en espace Emmanuel Dell’Erba, Patrick Leterme Chorégraphie Johan Nus Costumes et graphisme Gaël Bros Lumières Laurent Kaye
Madame Emery Jasmine Roy Geneviève Emery Camille Nicolas Guy Fouchet Gaétan Borg Roland Cassart Grégory Benchenafi Tante Élise Marie-Catherine Baclin Madeleine Julie Wingens Le Candide Orchestra
Coproduction Palais des Beaux-Arts de Charleroi, Opéra de Reims, Ars Lyrica Avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge & Casa Kafka Pictures Tax Shelter empowered by Belfi us

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Plein tarif 30€ / Tarif réduit* 25 €
En raison des mesures sanitaires en vigueur, un siège vacant entre chaque personne ou chaque groupe de moins de 10 personnes devra être respecté.

BILLETTERIE ET RENSEIGNEMENTS
www.folieslyriques.com ou par téléphone 07 49 25 69 39
ticketnet.fr, francebillet.com, fnac.com, digitick.com
Sur place les soirs de représentation.

LEGRAND PASS
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Plein tarif 62 € tarif réduit* 52 €
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* Tarif réduit: Groupe à partir de 10 personnes CE, Demandeurs d’emploi, - de 26 ans, bénéficiaires du RSA.
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